21/06/2012 – Fête de la musique – Mâcon
25 Juin 2012 - 0 commentaire
FETE DE LA MUSIQUE 2012
Mâcon (71)
21/06/2012
Première journée – 21 juin 2012
Après une après-midi pluvieuse et une annulation des festivités dans beaucoup de villes françaises, le beau temps était de la partie sur la fin de journée pour entamer les concerts ! Le premier soir des festivités Mâconnaises se passait dans plusieurs lieux : bars, scènes en ville et bien sûr grande scène. Et dans cette chronique je me concentrerais donc sur deux lieux en particulier : La Grande Scène et la scène de la Place Saint Pierre !
Le premier concert que j’ai suivi était donc celui de Jeanette Berger sur la Scène sur l’eau. La jeune Mâconnaise, profitait de la sortie de son EP « Blues Prayer » pour faire découvrir ses morceaux à grande échelle ! En effet, c’est un luxe de pouvoir jouer sur cette scène car c’est un des lieux, avec l’Esplanade Lamartine et le Spot, qui peut contenir le plus de public. Habituée aux lieux plus intimistes, elle parait bien seule au milieu de cette grande scène, quelques bougies posées sur le sol donneront ainsi un côté un peu moins vide. Au niveau du public, il a bel et bien répondu à l’appel en venant en nombre, mais le style « blues – chanson » de Jeanette, laissera les gens en majorité assise mais ils ne resteront pas que spectateurs et rentreront rapidement dans l’univers proposé. Au niveau du set on retrouve les titres présents sur l’EP et quelques titres supplémentaires que l’on retrouvera peut être un jour sur un album (qui sait?). Si la plupart des titres se font en piano-voix.. un titre Cat’s Night, lui permettra de se déplacer en devant de scène pour un titre guitare-voix (d’ailleurs présenté en exclusivité il y a quelques semaines en session acoustique sur notre site). Malgré un petit problème technique, du son pour la guitare c’est mieux, réglé en quelques instants, on doit très certainement penser frôler une catastrophe technique en tant qu’artiste sur cette grande scène et le moment doit paraitre interminable… Je me laisse imaginer dès les premières notres, le titre backé par une session basse-batterie qui apporterait à mon avis, une dimension sympathique. Le concert se finira sur une reprise d’Amy Winehouse « Love is a loosing game » et à l’accès au piano à queue de Lady Linn… tout de suite ça donne plus de charisme. Le public rappellera pour un titre qui n’était pas prévu, ce sera donc Walking Back Home, le premier titre de l’EP qui a mon goût présente des aspects « radiophoniques », qui sera joué non sans émotions ! Pari réussi, le public est conquis !
Une fois le concert terminé je me dirige vers la Place Saint Pierre, fraichement finie d’être rénovée avec un office du tourisme flambant neuf. Du monde est déjà rassemblé devant les Big Bears, rencontrés précédemment lors d’une interview et d’une session acoustique exclusive, le groupe a cette fois emmené avec lui les amplis et des litres de sueurs pour faire bouger la foule ! Deux guitares, une basse, une batterie et un chanteur, la recette simple mais donne du gros son rock. Les chansons sont en anglais mais ça n’empêche pas le public de chanter, danser, jumper…. l’ambiance est belle et bien présente ! Sur scène, ça bouge aussi pas mal, avec un chanteur rockeur qui ne peut pas s’empêcher de bouger, une fois au centre proche du public puis qui navigue du côté des guitaristes / bassiste ou encore du côté du batteur, qui lui aussi à de l’énergie à revendre. Si on rajoute quelques solos bien placés, on obtient un mélange assez savoureux, et on ne peut pas dire que le public n’est pas réceptif, quelque soit l’age ou le « style », on retrouve aussi bien des familles entières que des jeunes et moins jeunes devant la scène… Big Bears serait il un groupe pour les 7 à 77 ans? L’humour et le second degré sont également présents, entre un rappel du groupe par le groupe et une chanson nommée « I Got Erection » (qu’on ne traduira pas…Google s’en chargera pour vous), expliquée aux enfants par « j’ai une nouvelle console » et jouée devant une église, on atteint des sommets. La mascotte du groupe sera jetée mainte et mainte fois dans la foule et contrairement aux photos que l’on trouve sur le Facebook du groupe, cette fois ci la peluche est restée intacte, le public Mâconnais a t-il l’âme écologique? En tout cas de mon côté, je suis carrément emballé par leur prestation et regrette d’avoir pris le concert en cours. Ce n’est que partie remise, je l’espère. En attendant que Silicon Carne s’installe, je repars du côté de la Scène sur l’eau.
Arrivée sur l’Esplanade, je me suis rendu compte que le concert était déjà entamé, exit pour moi les 3ières musiques en devant de scène pour prendre des photos, j’improviserais à travers la foule, de loin !
Lady Linn and her magnificient seven, sont tout droit venus de Belgique pour présenter au public Mâconnais leur univers jazz, pop teinté de soul. Piano, cuivres, contrebasse, batterie et chant, provoque un mélange moderne mais avec ce quelque chose tout droit venu d’il y a quelques décennies. A la fois emballé et tellement loin de mes styles fétiches, j’observe le concert d’un air curieux. Et le problème présent pour Jeanette Berger se retrouve également pendant ce set : le public reste assis pour découvrir le projet tant bien que Lady Linn devra inviter quelques personnes à se rapprocher afin de rompre la glace. Je trouverais la reprise du titre « I don’t wanna dance » d’Eddy Grant en version contrebasse / chant, plus qu’intéressante, l’essentiel du morceau étant revisité de façon intimiste, on retrouve donc une certaine cohérence dans la programmation de cette scène, en tout cas ce soir. Après quelques titres, le public est absorbé par ce qui se passe sur scène, je laisse donc le concert continuer de son côté, pour rejoindre une nouvelle fois la Place Saint Pierre.
Une fois mon (court) trajet effectué, je prends donc le concert de Silicon Carne en cours, ce soir les groupes se sont ligués pour que je loupe les débuts il faut croire. Nos 3 Dijonnais sont des habitués de la Fête de la musique Mâconnaise, étant donné qu’ils en sont à leur 3ième année consécutive ! Qui a dit que le public Mâconnais n’est pas chaleureux ? Enfin 2 membres sur les 3 sont des habitués car le groupe a changé de line-up récemment et un nouveau chanteur est venu rejoindre les rangs. L’univers du groupe n’est pour autant pas modifié, il suffit de voir le batteur toujours noirci de peinture pour savoir que l’essentiel est toujours la. Guitares, accordéon, batterie, udu mais également les chants et les coeurs nous donnent un mélange à la fois rock, folk et tribal. Le public n’est plus tout à fait le même devant la scène mais la fréquentation n’a pas pour autant diminué (l’essence même de la fête de la musique étant le mouvement de foule constant entre les différentes scènes). L’occasion pour moi de découvrir l’évolution du groupe en un an et en effet ça a changé ! Si on retrouve quelques titres présents sur l’EP, de nouvelles compositions ont fait leur apparition pour mon plus grand bonheur. Les instruments changent constamment sur scène apportant une vraie richesse musicale. Le public se prend dans l’ambiance en dansant au plus proche de la scène demandant un rappel à la fin du set (malheur au guitariste/chanteur de lancer quelques notes de Seven Nation Army pour blaguer, le public se prêtant au jeu en chantant…il ne fallait pas lancer la première pierre !). Un set parfois décoiffant, parfois intimiste mais totalement captivant ! A conseiller à toutes les personnes voulant découvrir autre chose qu’un habituel reggae ou rock/pop et cherchant quelque chose 100% autenthique.
En conclusion, une première soirée très fréquentée, avec les divers univers musicaux représentés, il y en avait pour tous les goûts je pense ! Et une belle réussite pour nos 4 projets traités mais je ne doute pas que les autres groupes ont reçus un très bon accueil également ! La suite de notre fête de la musique Mâconnaise à suivre dans la prochaine chronique !
Merci à la mairie de Mâcon et en particulier Romaine, pour les pass, une fois de plus !
Article / Photos : Fabien Dubois
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