02/02/2013 – HELLIXXIR + FoDT + DEHUMAN + BELPHEGOR – Mâcon (71)
5 Fév 2013 - 1 commentaire
HELLIXXIR + FoDT + DEHUMAN + BELPHEGOR
La Cave à Musique – Mâcon (71)
02/02/2013
Ce samedi, l’asso Wake Up Dead présentait sa deuxième co-production avec l’association Luciol, à la Cavazik. Un programme dont l’organisation a pris de longs mois et qui a subit une légère modification en cours de route : deux groupes prévus aux départs ayant été finalement remplacés, espérons que ce ne soit que partie remise. Au programme de cette soirée les Mâconnais de FoDT, BELPHEGOR groupe culte du black/death venus spécialement d’Autriche pour leur seule date en France et enfin les Grenoblois d’HELLIXIR et les Belges de Dehuman pour compléter l’affiche.
L’ouverture des portes était prévue à 20h pour un début des concerts à 20h30 et quand j’arrive le premier concert vient de commencer devant une salle déjà bien remplie : le public métal est ponctuel ce soir mais surtout il a répondu en grand nombre à cette soirée promise comme étant la grosse date métal de ce début d’année. Hellixir était donc déjà sur scène et nos quatre Grenoblois envoyait déjà leur Thrash Métal. Si leur projet ne m’avait guère convaincu lors de l’écoute du CD Promotionnel, sur scène les titres prennent une tout autre dimension, notamment grâce à un travail de qualité de la part des ingés son, malgré tout le public restera encore un peu discret et si ce ne sera pas mon coup de cœur de la soirée on ne peut que remarquer que le groupe envoie!
Changement de plateau (le premier d’une longue série), et les Mâconnais d’FoDT entrent sur scène. Vêtus de tenues de scènes, masqués ou ensanglantés, nos 5 musiciens se sont donnés après une brève intro. Deuxième fois que je vois ce projet mais la première sur une vraie scène et je dois remarquer que l’ajout de lumières et d’une sono adéquate donne un cachet au projet. Jouer à la maison facilitera la tâche au groupe et le public n’hésitera pas à donner de soi sur ce Horror Metalcore, se lâchant même volontiers après une distribution de masques blancs, une jolie photo de famille : Halloween le 02 février. Sur scène, ca jumpe, ca joue et bien sûr ca envoie grâce à une complicité entre les membres de ce nouveau line up, et le fait qu’une fille soit à la batterie n’enlève en rien la puissance du projet, de quoi frustrer les mauvaises langues. Si le show n’est pas parfait, on ne doute pas que leurs prochains concerts régleront les derniers problèmes et au risque de paraitre chauvin, on tient certainement un groupe vitrine de plus du Métal mâconnais. Prochaines étapes majeures du groupe le 15 février à La Péniche de Châlon-sur-Saône et le 26 avril 2013 à la Tannerie de Bourg en Bresse : amis du Rézo, allez-y les yeux fermés.
Je vous passe le nouveau changement de plateau, la faim se présentant je me faufile dehors vers le stand restauration mais j’apprends malheureusement qu’ils ont déjà été dévalisés, les metalleux ont donc compensé l’absorption de bière par les hots dogs ? (cliché facile j’avoue mais je me le permets pour évacuer ma frustration). Je retourne dans la salle et Dehuman entre sur scène, nos 4 Belges ont déjà joué la veille du côté de Chambéry (au Brin de Zinc précisément) pour le compte de Wake Up Dead, et sont donc fin prêt à en découdre à nouveau avec le public français. Deux guitaristes, un chanteur bassiste et un batteur, une formation assez classique en soit mais qui essayera de se lâcher sur scène, leur Death Métal fera bouger les foules déjà bien chauffées par les précédents groupes et un pogo se mettra en place devant la scène. Malgré tout leur projet ne représentant pas ce que j’écoute en général je n’y trouve pas mon compte et une fois mes photos prises je me mettrais en mode spectateur en fond de salle laissant ma place pour les amateurs du style.
Dernier changement de plateau et si j’ai passé brièvement sur les précédents je m’étendrais un peu plus sur celui là pour des raisons précises : le groupe étant arrivé en fin de journée ils ont préféré se reposer (ce qui est compréhensible quand on passe la journée sur la route pour faire le trajet Autriche/France) et donc ont misé sur un linecheck. En plus d’un habituel changement de plateau, on rajoute donc le temps d’installation des instruments, balances de la batterie, réglages micros, en soit tout ce qui se passe habituellement l’après-midi et qui est aussi intéressant à regarder qu’un prime de la Star Académy. Mais si vous prenez en compte que Belphégor venait jouer sa seule date française, le public n’a pas hésité de faire des kilomètres, certains venants même d’Annecy, du coup une bonne majorité du public est resté dans la salle pour obtenir les meilleures places. Sauf qu’au bout d’une longue attente, l’impatience se fait sentir, et nombre de mes voisins scanderont « Helmut » lorsque les essais seront en cours espérant que ca les motivera à venir jouer plus vite et s’extasieront devant le moindre grognement pendant les tests micros. Ce paragraphe étant là pour vous expliquer que ce fût un public fébrile qui était aux premières loges lorsque le groupe entra sur scène et que seuls les photographes accrédités pouvaient capter l’instant (interdiction de filmer et prendre des photos pendant le set de Belphegor) mais n’auront eu que 3 titres pour faire leurs preuves… autant dire que ceux qui avaient les meilleures places ont été les mieux servis si on ne tient pas compte du pogo, qui s’est créé dès les premières notes une fois le groupe entré sur scène, qui complique malgré tout la tâche. Fond de scène nominatif, sang sur le visage, trois piliers sur lesquels reposent des os et crânes de boucs en devant de scène, le ton est donné et nos quatre Autrichiens ne rechigneront pas à faire bouger les français venus les découvrir et qui avaient encore de l’énergie à revendre, allant parfois jusqu’au bord de scène pour jouer les solos de guitares. Au niveau du style de musique je ne cacherais pas que je n’accrocherais pas du tout mais malgré tout il faut avouer que le groupe de par son expérience reste charismatique et puissant jouant sur le glauque et le malsain pour le plus grand bonheur des fans. Malgré un retard dû aux balances, le set me paraitra étrangement court d’autant plus qu’aucun rappel ne sera effectué : set volontairement raccourci ou perception faussée, le mystère restera entier.
En conclusion cette deuxième grosse soirée mâconnaise n’aura pas manqué à ses promesses, et on ne peut que féliciter à la fois les membres de Wake Up Dead pour l’organisation mais également les bénévoles et membres de la Cavazik qui ont tous permis une organisation dans une ambiance finalement bon enfant et sans débordement. A quand la prochaine édition ? (Et si jamais les organisateurs me lisent, n’hésitez pas à mettre un peu de groupes nordiques ou scandinaves que je me fasse un plaisir de venir les chroniquer !).
Article / Photos : Fabien Dubois
22 h 15 min on 5 février 2013
Merci pour le report et les photos !!!
On aurait bien voulu aussi aller plus vite pour le changement de plateau avant Belphegor mais c’est comme ça… Le problème du line check !
Quant à la durée du set, on en aurait bien repris un peu plus aussi ; ceci dit, on s’en est pris plein la gueule quand même et ça nous a fait plaisir de voir autant de monde à ce concert !
Bref, on peut d’ores et déjà vous dire qu’il y en aura d’autres ! 😉
Merci à tous d’être venus et au personnel de la Cavazik pour leur accueil et professionnalisme légendaires !
WAKE UP DEAD