15/06/2018 – Festival Luciol in the Sky 2018 : Les Negresses Vertes + Concrete Knives + Aalma Dili + Radio Kaizman + Dj Harry Cover / Charnay les Mâcon (71)
21 Juin 2018 - 1 commentaire
(Information : Les photos sont présentes après l’article et ne sont toujours pas libres de droits.)
FESTIVAL LUCIOL IN THE SKY 2018
Les Negresses Vertes + Concrete Knives + Aalma Dili
+ Dirty Work of Soul Brothers + Radio Kaizman + Dj Harry Cover
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Domaine de Champgrenon – Charnay les Mâcon (71)
15/06/2018
Après Contraste et Couleurs, l’Europopcorn et le Grand Bastringue, la saison des festivals s’ouvrait aussi autour de Mâcon. Et c’est à Charnay les Mâcon que la Cave à Musique a décidé d’installer son nouveau festival Luciol in The Sky, après une édition test réussie pour ses 25 ans, c’est sur 2 jours que l’évènement s’est déroulé en accord avec la mairie.
C’est donc le Domaine de Champgrenon que l’asso Luciol, accompagnée de ses 80 bénévoles et techniciens, a décidé de remanier avec une scène principale, une seconde scène sous chapiteau, plusieurs bars et stands restaurations & food trucks ainsi qu’un fronton d’escalade tenu par le Climbing Crew. Après un warm-up par DJ Harry Cover, c’est les presque locaux Radio Kaizman qui ont lancé la musique live sur le site. On avait vu le projet en version scène à Contraste et Couleurs, cette fois c’est en déambulation, revenant à leurs premiers pas, que les musiciens ont chauffé le public. Sans sonorisation ou presque si ce n’est pour les voix dans des amplis « bidons » portables, flûtes, percussions et cuivres n’ont pas hésité à jouer entre et avec les spectateurs pendant une petite heure.
Place sous le chapiteau avec les nancéiens de Dirty Work of Soul Brothers. Dans la pénombre et sous les mouvements des lucioles ampoules pendues au plafond, le trio a proposé aux charnaysiens du rock psychélectrique / rock garage. Si sur Mâcon on avait JMPZ puis Oyster’s Relucance sans guitare mais avec une basse, les Dirty proposent du rock sans basse ni guitare : 2 claviers, une batterie et ça roule tout droit. Le fait que le chapiteau soit fermé et malgré sa taille honorable apporte un côté confiné qui marche très bien sur les spectateurs qui en prennent plein les oreilles et commencent à bien se déhancher. Une belle découverte, que j’ai souhaité immortaliser en fin de nuit avec une photo backstage disponible sur Facebook.
Pour inaugurer la grande scène, Concrete Knives venus de Caen présenter leur nouvel et second album « Our Hearts » sorti en février dernier. C’est donc les voix de Morgane et Nicolas, pied dans le plâtre et en fauteuil roulant, n’empêchant en rien la qualité du show, qui ont porté la foule pendant une heure. Si un public assez familial reste au loin assis dans l’herbe en purs spectacteurs, une partie n’ayant pas peur d’affronter le regard des autres, se sont laissés porter par la musique sous le soleil couchant, accompagné de Morgane, se permettant même une sortie de scène pour côtoyer la foule le temps d’une danse. Guitares, basse, claviers, batterie donnent le ton orienté pop anglaise terriblement efficace, allant même jusqu’à figurer sur la BO des Profs 2 issus de la bande dessinée d’ailleurs éditée à Charnay les Mâcon, la boucle est bouclée. Si on connaissait Talisco pour ses musiques de pub, Concrete Knives n’est pas en reste avec des pubs pour Vahiné, Boulanger ou même Far Cry Primal, dont le titre « Brand New Start » a été joué à la tombée de la nuit, tout comme leur nouveau single « The Lights », terriblement efficace.
Retour sous le chapiteau avec les parisiens d’Aalma Dili. Si j’avais loupé leur passage lors des Apéros dans la Cour de la Cavazik il y a quelques années, je reconnais directement le violoniste qui est abonné à la salle mâconnaise pour l’avoir également foulée avec Soviet Suprem. C’est donc du balkan power western qui a été proposé aux danseurs de tous âges pendant une heure. Violon, guitare, contrebasse et mandoline ont résonné sous les lucioles et face aux cris de la foule compactée par l’amour des rythmes westerns pour se chauffer une dernière fois avant la tête d’affiche.
Retour sur la grande scène où quelques 1800 personnes attendent de pied ferme Les Negresses Vertes. Séparé en 2001, le groupe est de retour sur les planches depuis 2015 et quoi de mieux que l’année 2018 pour fêter les 30 ans de l’album Mlah sorti en 1988 ? Reformé par Mellino qui prend le micro en remplacement de Helno, dont la disparition en 1993, inspirera à Manu Chao une chanson hommage en 2004, et accompagné des anciens membres c’est donc à Charnay les Mâcon, que le groupe a posé ses valises pour la soirée. Des titres issus de Mlah ont bien été joués comme « Zobi la mouche » ou « Voilà l’été » mais c’est « Sous le soleil de Bodega » qui sera le point d’orgue de la soirée avec une foule en délire chantant à pleins poumons pour les rockeurs parisiens.
Alors qu’une partie de la foule a préfèré finir la soirée dans leur lit douillet, des festivaliers décident eux de rejoindre le chapiteau pour se déhancher pendant 1h30 de plus. Pour l’occasion Dj Harry Cover renfile son costume pour passer derrière les platines et à entre temps rencontré les filous de Dirty Work of Soul Brothers, venant apporter un peu de percussions sur des mixs enflammés. Et pendant ce temps là, un peu plus en contrebas du chapiteau, on retrouve Aalma Dili en acoustique de manière totalement improvisée avec une petite foule venue profiter de leurs rythmes venus de l’Ouest lointain avant d’aller se reposer pour une seconde soirée haute en couleurs !
Article/Photos : Fabien DUBOIS (Site Internet / Facebook / Instagram)
TOUTES LES PHOTOS :
Radio Kaizman
Dirty Work of Soul Brothers
Concrete Knives
Aalma Dili
Les Negresses Vertes
DJ Harry Cover / Aalma Dili
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9 h 55 min on 8 septembre 2018
Au top , super organisation, les toilettes sèches hyper propres et super accueil de partout. Un seul bémol: le camion de bouffe, du foutage de gueule, prix exorbitant pour de la pitance de m**** , c’est se foutre royalement de la tête du client, pour engranger un max de fric